Rugby Club Arpajon Veinazes

RUGBY CLUB ARPAJON VEINAZES

SIEGE
Black Bar
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Place de l’église 15130 ARPAJON SUR CERE
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04 71 63 68 23

PRESIDENT
Jean-Claude GENTIE
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Bargues 15130 SANSAC DE MARMIESSE
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04 71 64 14 00

SECRETAIRE
Robert FABREGUES
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1 Rue Eugène COMBOURIEU - 15130 ARPAJON SUR CERE
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04 71 63 57 63

TRESORIER
Jean Louis LAPORTE
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4 rue de la Doire 15000 Aurillac

ENTRAINEURS SENIORS
Alain BELGUIRAL
RESPONSABLE JUNIORS
Odile ALLEGRE

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La Pépinière 15130 ARPAJON SUR CERE
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04 71 64 21 63

RESP. ECOLE DE RUGBY
Michel BROMET
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Rte de Labrousse 15130 ARPAJON SUR CERE
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04 71 63 44 15

ADRESSE COURRIER
B.P. 6 - 15130 ARPAJON/CERE

Victoire des arpajonnais 22 à 15 !

Le RCAV signe aujourd’hui une belle entrée en matière dans ce championnat de fédérale 2 en s’offrant une victoire nette et méritée face à de puissants ruthénois. Après-midi ensoleillée, public nombreux, pelouse idéale, arbitre compétent, tout était réuni pour une rencontre de qualité.

Dès les premières minutes, le décor, estampillé fédérale 2, était planté. Les joueurs et supporters bleus et blancs ne pouvaient s’y tromper en observant les aveyronnais entrer sur le terrain : belle tenue noire et or style toulousain, gabarits travaillés dans les salles de musculation, jolie kiné, jeu au pied millimétré dès les premiers instants . Cela ne manquait pas d’impressionner quelque peu les rugbymen du cru, en provenance directe du niveau inférieur. Heureusement, cette phase d’observation qui se solda pas un drop du métronome Accorsi ( 0-3 à la 12ème minute ) et par un carton jaune pour Simon Tourde ( à la 14ème minute ) ne dura pas plus d’un quart d’heure.

Retrouvant des couleurs dans le jeu, les co-équipiers du capitaine Genestoux mirent la main sur le ballon. Suite à une combinaison, le centre Thibault Vidalenc perforait la défense sang et or et malheureusement tentait une passe sautée ( ratée ) qui ne s’imposait pas face au dernier défenseur bien mal en point. La confiance s’installait peu à peu. A la 34 ème minute, Pierre Tourde s’engouffrait dans les 22 mètres adverses. Nicolas Pineau ejectait sur le précieux Johann Roudel qui inscrivait un bel essai en force ( 5-3 ).

Rodez s’en remettait au pied de leur ouvreur excellent dans cet exercice. Faisant fi de situations pourtant favorables, l’ancien 10 de Blagnac multipliait les tentatives de drop pour une réussite juste avant la pause ( 5-6 ).

A la reprise, les locaux réinvestissaient le camp aveyronnais : pénalité de Jérome Barbet ( 8-6 ). Rodez répliquait par un drop ( encore ! ) de cinquante mètres, cette fois-ci de Girard. Profitant de maladresses, Accorsi aggravait le score sur pénalité : 8-12. L’inquiétude se faisait sentir dans l’enceinte de la Vidalie. Pourtant, Rodez, préoccupé par l’occupation du terrain au pied, avait sans doute eu une gestion trop comptable.

En effet, le réveil local sonna et on appela la cavalerie en renfort. S’appuyant sur des ballons nettoyés par leurs avants, les trois-quarts arpajonnais firent alors parler leur talent et leurs jambes. Suite à une énième combinaison gagnante, Romain Rios fendit la défense adverse, percuta le dernier défenseur avant d’offrir à l’ailier opposé Julien Lavergne un essai somptueux ( 15-12 à la 58 ème minute ). Cela dopa le public qui se mit à exhorter ses protégés, enfin libérés.

Contrôlant sans trop de soucis des ruthénois peu inspirés, les bleus et blancs se montraient très dangereux dès la ligne médiane franchie. Ainsi, c’est fort logiquement qu’après une mêlée maîtrisée par le pack, ( à la 67 ème minute ) , le talentueux centre Thibault Vidalenc, pénétrait et s’arrachait pour inscrire le troisième essai synonyme de bonus offensif !

Rodez, toujours à la recherche de solutions, allait chercher le bonus défensif en inscrivant une dernière pénalité par Accorsi à la 78 ème minute (22-15 ). L’arbitre délivra ensuite les acteurs d’une rencontre agréable opposant deux styles de jeu. Le public exhultait : Arpajon venait d’engranger une victoire et un point de bonus face à un adversaire qui sera sans doute plus que redoutable une fois que tous les réglages seront effectués. Voila la saison entamée sur une très bonne note !

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Victoire à Sarlat

Victoire 15 à 14 à Sarlat !



Le RCAV fait un début de saison en fédérale 2 époustouflant puisque l’équipe chère au président Gentie compte deux victoires en deux matchs !

A Sarlat, tout débute de façon surprenante. Alors qu’on s’attendait à une entame virulente et pleine d’assurance de la part des locaux, c’est Arpajon qui investit le camp adverse. Un spectateur peu au fait de l’historique des 2 clubs assistant au début de match pourrait s’y tromper. Pourtant, c’est bien Arpajon qui vient d’accéder à la fédérale 2 et non l’inverse. Or, sur le terrain Sarlat semble emprunté et le RCAV domine son sujet. Cela se traduit par un essai logique du capitaine Genestoux dès la troisième minute.

Bien emmenés par un Philippe Roques très sûr, les bleus et blancs maîtrisent le jeu, relancent de leur camp ( parfois un peu de manière excessive ), exploitent les errements locaux. Malheureusement, cela ne se traduit pas au score. C’est au contraire le canonnier de la Dordogne qui inscrit les premiers points de son équipe : 5-3.

Bien servis par un pack excellent, les trois-quarts arpajonnais font feu de tout bois. Ainsi, le virevoltant Gérald Ferracci conclut sur son aile un mouvement d’envergure : 10-3. Arpajon déploie un jeu supérieur à Sarlat et les supporters locaux ne donnent pas cher de la peau de leurs protégés. L’arbitre siffle la pause.

Il faut croire que les citrons ont des vertus surprenantes. En effet, le public va assister à une deuxième période totalement différente. Les rouges et bleus décident d’amener le cuir au pied chez l’adversaire. De façon assez inexplicable, les hommes du tandem Belguiral-Barbet perdent le fil de leur jeu, mettent la charrue avant les bœufs ( jeu au pied défaillant, ballons rendus facilement, fautes de main ) : bref, ils déjouent. Sarlat en profite pour scorer : 10-6 puis 10-9.

En net regain de confiance, les Sarladais sont transformés. Plus inspirés, faisant preuve d’une maîtrise nouvelle, ils font le siège du camp visiteur. Le puissant remplaçant « Victor » ouvre des brèches et l’arrière est difficile à canaliser. Le RCAV qui avait jusque là montré une supériorité complète était tout à coup au bord de la rupture, ne pouvant compter sur un jeu au pied plutôt défaillant. Mais s’appuyant sur une solidarité à toute épreuve et un courage remarquable, la troupe cantalienne résistait et ne lâchait rien. Le capitaine Genestoux inscrivait même son deuxième essai à la suite d’une belle touche : 15-9.

A un quart d’heure de la fin environ, le pilier local disjonctait et envoyait un direct du droit dans l’œil de l’infortuné Tourde. Carton rouge direct administré par un arbitre à la hauteur. Sarlat jouait à quatorze mais redoublait d’efforts et était récompensé par un essai en bout d’aile : 15-14. Il était écrit que le suspense durerait jusqu’au trille final. Dans les arrêts de jeu, l’ailier sarladais tentait une dernière pénalité des cinquante mètres en coin, en vain.

Le RCAV tenait son premier succès à l’extérieur, logique sur l’ensemble du match et sur le jeu produit par les deux équipes et d’autant plus remarquable qu’il était le fruit de trois essais et que de nombreux points au pied ( à noter tout de même que plusieurs tentatives étaient en coin ... ) n’avaient pas été convertis. Les supporters et joueurs des bords de la Cère pouvaient laisser éclater leur joie : Bravo à tous tout simplement !

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Paroles d’après-match - Sarlat - RCAV :

Jean-Claude Gentie (président) :

« On a gagné donc je suis satisfait. On aurait pu faire mieux. On y était sans y être. On fait une très belle entame par contre. Ensuite, on n’a pas eu un bon jeu au pied et on s’est mis la pression tous seuls. Par rapport au match de Rodez, je pense que le niveau était plus bas, plus en rapport avec la fédérale 3, il me semble.
Cela prouve que même en étant mauvais, avec le groupe que l’on a, on peut gagner quand même.
Le début de saison est satisfaisant car les 2 premières rencontres sont gagnées, contre toute attente peut-être. Il faut continuer…Ce sera dur mais je pense que le groupe est capable de faire beaucoup mieux encore. »

Alain Belguiral (entraîneur) :

« Tout simplement, c’est la victoire de la solidarité. On a été moins bien que la semaine dernière, notamment sur les conquêtes. On a réussi toutefois à les faire déjouer un peu en montant très haut, en les pressant. On marque encore trois fois donc je suis assez content. Notre niveau au pied a été faible. Sans cela, nous aurions pu prendre le point de bonus offensif mais clairement on aurait pu, au vu de la fin du match, tout aussi bien ne ramener que le point de bonus défensif.
Je suis quand même très satisfait de la victoire car gagner 2 fois en 2 matchs pour un promu, c’est quelque chose que l’on n’imaginait même pas ! Je crois que l’on reste sur la dynamique des phases finales de la saison dernière. J’ai cependant une petite inquiétude en terme d’effectif parce que tous les dimanches, cela « tape » plus fort. Dans 15 jours viendra le premier week-end de repos. Nous l’attendons avec impatience. Nous allons insister sur la récupération et essayer de régler ce problème au pied.
On va essayer maintenant de battre une très belle équipe de Gourdon chez nous. Nous nous sommes fixés le but de remporter les 4 premiers matchs pour se mettre à l’abri d’un faux-pas, pour nous donner un joker. Désormais, savourons la victoire. Nous penserons au reste dès demain ... »

Olivier Genestoux (capitaine) :

« Nous sommes tombés sur une grosse équipe de Sarlat devant. Nous avons répondu présents, nous nous sommes bien battus sans jamais rien lâcher. Derrière, on a été très opportuniste aussi. On a marqué trois essais.
On a toutefois pris un petit peu peur en deuxième mi-temps dans la mesure où dès les premières minutes, on a relâché la pression et nous avons déjoué complètement. On a su relever la tête et les remplaçants ont été titulaires à part entière car ils ont énormément apporté. Je pense d’ailleurs à l’entrée de monsieur Pitot qui nous a fait du bien au pied.
Pourvu que ça dure. On attend Gourdon avec impatience et que tout le monde vienne nous voir ! »

Olivier Ribes (centre) :

« On effectue un bon début de saison. Les objectifs sont plus qu’atteints.
Aujourd’hui, on peut tirer un grand coup de chapeau aux avants qui ont été très bons en conquête et dans le combat. Derrière, on s’est mis un petit peu la pression en jouant chez nous. Par contre, dès qu’on a été chez eux, on a su marquer sur de belles combinaisons.
Cela se solde par une victoire précieuse.
C’était mon premier match complet en fédérale 2 et je suis satisfait. On a bien communiqué avec Johann. »

Christophe Bessonies (supporter) :

« C’est une belle victoire avec une très bonne première mi-temps. On a baissé un peu de régime en deuxième période, on se met un peu la pression.
Les essais sont beaux. C’est dommage de laisser des points derrière au pied. Olivier Genestoux est sorti du lot aujourd’hui.
Les supporters adverses étaient un peu chauvins mais c’est normal, ils étaient chez eux. Cela s’est très bien passé quand même. »



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Arpajon Gourdon

La victoire du courage



Voilà, on y est. Le RCAV, ce dimanche, après deux rencontres vient d’effectuer un match face à une véritable de haut niveau pour la fédérale 2. En effet, Gourdon affiche un effectif dense, robuste, athlétique et un jeu bien léché. Bref, c’est une grosse équipe de la poule. Et le plus surprenant, c’est que nos « petits » bleu et blanc, démontrant des ressources extraordinaires, venues d’on ne sait où, n’ont pas fait honte, loin de là. Mieux, ils l’ont emporté démontrant des vertus de courage et de solidarité bonnes à faire hérisser les poils de n’importe quel supporter.

Dès les premiers instants, Gourdon fait preuve d’une belle maîtrise : percussions, prises de balles propres en touche, multiplication des temps de jeu, jeu au pied inspiré. Arpajon s’arc-boute en défense, colmate les brèches et joue crânement sa chance en relances. Régis, le canonnier visiteur inscrit les trois premiers points dès la troisième minute. (0-3)

Les protégés du président Gentie ne s ‘en laissent pas compter. A la 7eme minute, sur une touche captée par l’impeccable Pechaud , Jérôme Barbet fixe la défense et envoie une longue passe sur Romain Rios qui s’infiltre, redresse sa course et décale Gérald Ferracci qui fait parler ses « cannes » pour achever en terre promise une action de toute beauté ! (5-3)



Gourdon confisque à nouveau le ballon, enchaîne. Arpajon plie mais ne rompt pas. L’ouvreur lotois finit quand même par marquer une pénalité, à la 29eme minute, après deux tentatives infructueuses. (5-6)

La réaction locale est à nouveau cinglante. Prise de balle limpide en touche aux cinquante mètres, regroupement qui avance sur une vingtaine de mètres, prise d’intervalle par les trois-quarts et ailier décalé : essai ! somptueux ! Hélas, l’arbitre siffle un en-avant litigieux sur la dernière passe.

Jérôme Barbet ne peut capitaliser : pénalité ratée à la 35eme minute. Les bleus et blancs, auteurs de groupés pénétrants dévastateurs, avalent le pack adverse. Olivier Genestoux conclut en force juste avant la pause : 10-6. Rien n’est fait à la pause.



La deuxième période verra une domination territoriale nette des rouges et blancs. Sûre de sa force, la formation lotoise ne s’affole pas et pense faire plier un adversaire qui donne des signes de fatigue. A la suite d’un énième temps de jeu, l’excellent troisième ligne, Ayew Bodiang, formé au Stade Français, percute, envoie valser la défense et marque entre les perches : 10-13 à la 49eme minute. Il est clair qu’à ce stade de la partie, l’inquiétude monte des gradins. Une lueur d’espoir est encore perceptible car Arpajon sait que, une fois dans le camp adverse, l’organisation et la qualité des lignes offensives peuvent faire la différence.

Enormes de courage et de vaillance, les locaux sortent enfin la tête de l’eau. Grâce à une conquête « aux petits oignons » (les lotois sont au supplice en mêlée fermée), ils réinvestissent le territoire adverse et démontrent leur efficacité. Jérôme Barbet inscrit trois points. 13-13 à vingt minutes de la fin.

Gourdon ne lâche pas pour autant son étreinte. Les co-équipiers d’Olivier Genestoux se défoncent pour protéger leur en-but. A la 71 eme minute, le coup de grâce est porté. Simon Tourde, récupère dans ses vingt-deux mètres un ballon laché par un ailier lotois, tombe au sol puis se relève, effectue un sprint qui électrise tout le stade et transmet de manière fantastique à son ailier Julien Lavergne toujours à l’affût des bons coups. Le public venu en nombre, chavire et scande le nom de Simon. Fantastique !

Les rouges et blancs lancent leur dernières forces dans le combat et mettent à nouveau à mal les défenseurs. Ils ratent même une occasion incroyable : le pilier commet un en-avant à un mètre de la ligne locale alors qu’il n’y avait plus personne en face ! Ouf ! L’arbitre siffle la fin du match et du suspens peu après. La pression retombe enfin. Mille bravos Arpajon !!!



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Résumé Arpajon figeac

Arpajon persiste et signe ...



Le duel de ce jour opposait deux équipes invaincues : Figeac, équipe de fédérale 2 confirmée, dotée d'un potentiel joueur impressionnant et Arpajon, promu de fédérale et équipe « poil à gratter »de cette poule. Pour l'occasion, les riverains de la Cère arborait un tout nouveau maillot, tout beau.

Le public venu nombreux malgré la retransmission télévisuelle du voisin aurillacois assista à un début de match joué sur un rythme plutôt lent : les deux adversaires s'observaient et se testaient. Le premier test, celui de la mêlée, fut remporté par les visiteurs qui chipèrent deux ballons. La tête de mélée arpajonnaise qui n'y était pas habituée jusque là s'est vite ressaisie.

Petit à petit, tout se remet en ordre et Jérôme Barbet échoue sur pénalité. Figeac riposte par Mafteï peu après : 3-0 pour Figeac.

Le RCAV rentre dans le match. Sur une touche dans les 22 mètres adverses, l'excellent Phiphi Roques capte à deux mains. Tous les copains se serrent, poussent, se structurent et l'ensemble progresse et s'écroule dans l'en-but : 5-3 pour les bleus et blancs.

Les quinze minutes qui vont suivre vont tout simplement être exceptionnelles. Autour de son mentor Barbet, toute la mécanique cantalienne se met en branle et propose des combinaisons réglées au millimètre. Les attaquants locaux durant ce laps de temps ont littéralement pénétré la ligne adverse comme un couteau chaud dans du beurre. Sur la première, Ferracci perce, Vidalenc relaye et transmet à Ravanel dans une défense aux abois. Las, le ballon tombe alors que l'essai était promis. Sur une deuxième, Barbet envoie son ailier supersonique Rios en orbite mais là encore, l'action échoue de peu. On ne compte plus le nombre d'actions superbes et d'occasions d'essai. Figeac, hagard, ne sait plus où donner de la tête. A la 30 ème minute, Rios encore lui s'infiltre dans la défense, provoque un regroupement d'où s'extirpe Nicolas Pinaud. Ce dernier réalise un cadrage-débordement d'école et décale parfaitement son compère de la troisième ligne Nicolas Fau. Essai! C'est énorme et Arpajon prend le large : 10-3.

Figeac laisse passer l'orage et la mi-temps est atteinte sur ce score, qui aurait du être bien plus lourd.

A la reprise, les lotois sont de nouveau sous pression. Le deuxième ligne Richard écope d'un carton jaune. Dès la 46 ème minute, les joueurs de Belguiral enfonce le clou : on prend les mêmes et on recommence. Prise de balle à deux mains de Roques, la famille arpajonnaise se regroupe et dépose le cuir en terre promise : 17-3 !

Les entraîneurs visiteurs font grise mine et le font comprendre à leurs protégés qui réagissent enfin. Percussions, relais rapides entre avants et perforations des gazelles, le leader propose enfin un jeu digne de son rang. Du coup, les locaux courbent l'échine et sont même coupables d'une certaine fébrilité qui se traduit par une pénalité puis par un essai faisant suite à un coup de pied mal négocié par l'arrière garde locale : 17-13. En 10 minutes, l'avance arpajonnaise a fondu comme neige au soleil. De plus, un carton jaune est infligé à Philippe Roques toujours au four et au moulin. Le public retient son souffle et logiquement, les rouges et noirs prennent l'avantage à la 73 ème minute sur un essai au large après plusieurs temps de jeu : 17-18.

Les esprits chagrins commencent à regretter les occasions manquées de la première période. Mais, décidément, il est écrit que cette bande de potes a des ressources et un coeur énorme.Le camp adverse est réinvesti. Jérome Barbet ne tremble pas et sanctionne d'une pénalité les lotois : 20-18. L'intensité dramatique redouble. Il ne reste que quelques minutes à jouer.



Le plus beau est pour la fin : Dans ses propres 22 mètres, Nicolas Pinaud, à la suite d'une mêlée, s'empare de la balle et, inspiré, s'infiltre de façon osée dans un intervalle, jette à son ouvreur qui donne à un Ravanel comme à vingt ans qui fait parler sa pointe de vitesse et fait exploser le rempart figeacois. Il transmet ensuite en bout de ligne à la comète Rios qui raffute et conclut un essai fulgurant de plus de 80 mètres !!!! La messe est dite. Barbet transforme ( 27-18 ) et le stade exulte !

Quel régal ! Bravo ....

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