News du club - Saison 2007/2008

La "Chabalmania" n'est donc pas près de s'éteindre...

Et rien que pour 'bcy77' :

La composition de l'équipe de Sale qui se déplacera ce vendredi (23/11/2007) à Worcester :

Sale Sharks : Ben Foden, Mark Cueto, Luke McAlister, Lee Thomas, Rory Lamont, Charlie Hodgson, Richard Wigglesworth, Andrew Sheridan, Sebastien Bruno, Stuart Turner, Dean Schofield, Sean Cox, Jason White, Nathan Bonner Evans, Sebastien Chabal

Remplaçants : Neil Briggs, Eifion Roberts, Christian Day, Scott Lawson/David Tait, Sililo Martens, Julien Laharrague, Chris Mayor/Rudi Keil

Chabal est mieux à Sale
'Sport24.com' - par Nicolas Cerbelle



Sébastien Chabal a prolongé son contrat à Sale (Panoramic)


L’international Sébastien Chabal, annoncé dans plusieurs clubs de l’Hexagone la saison prochaine, a finalement décidé de rempiler avec son club anglais de Sale.

Sébastien Chabal ne reviendra pas en France. Mardi, le club de Sale a annoncé dans un communiqué que son troisième-ligne centre avait prolongé son contrat de deux ans, avec une année supplémentaire en option.

Son compatriote et entraîneur Philippe Saint-André se réjouit de la décision de son joueur : « Seabass est un grand joueur, c'est aussi un des joueurs préférés des supporters. Il donne toujours le meilleur de lui-même et bien qu'il ait reçu des offres très importantes pour aller jouer en France, il a engagé son avenir avec Sale. Il jouera un grand rôle dans l'avenir des Sharks et nous sommes ravis qu'il ait signé un nouveau contrat », expliquait-il sur le site du club.

Un lien particulier unit d’ailleurs les deux hommes. Chabal a ainsi été la première recrue de Saint-André quand ce dernier s’est installé à Edgeley Park.

Le directeur sportif James Jennings salue également ce choix : « La décision de Chabal est la preuve qu’un joueur de la classe de Seabass voit en Sale une option plus attractive que d’autres grands clubs européens. Sébastien Chabal est l’une des personnalités les plus populaires du sport français mais il a choisi de rester ici pendant au moins deux ans. Nous sommes enchantés qu’il reste au club. »

Une nouvelle photo de...

SALE / JULIEN LAHARRAGUE :
« Je progresse à chaque match »
'le site rugby.com' - Jean-François PATURAUD



Arrivé de Perpignan en février, Julien Laharrague a peu à peu fait son trou depuis quelques mois. L’arrière international, qui n’a pas abandonné l’idée de rejouer avec les Bleus, s’éclate.

Julien Laharrague, comment vivez-vous ces fêtes de fin d’année sans trêve en Angleterre ?
Nous n’avons pas de coupure. Nous avions repris plus tôt que d’autres championnats, à savoir dès la Coupe du monde. On continue de jouer et nous n’avons pas trop de repos. Mais étant donné que nous avons un squad important en termes de quantité et de qualité, le coach peut se permettre de faire tourner l’équipe sans trop de soucis. Tout le monde peut donc souffler et le groupe est tiré vers le haut grâce à cette concurrence.

Est-ce une période particulière ?
Le sport est une passion nationale en Angleterre. Les gens sont contents d’aller au stade en famille dans des stades « à l’anglaise », sans barrière. Le public est à trois mètres de la touche. Après les matchs, il n’y a aucun débordement. Comme tout le monde aime le sport, les gens viennent la veille ou le lendemain de Noël pour le Boxing Day. C’est la même chose pour le premier de l’an. Cela fait partie des traditions.

A titre individuel, vous semblez vous épanouir à Sale…
Oui, tout va bien. Cela change à tous les niveaux du Championnat de France. Dans l’approche des rencontres, sur le terrain et la vie de tous les jours. C’est vraiment différent.

Est-ce encore plus professionnel qu’en France ?
Non, pas vraiment. En France, ça fait dix ans que nous sommes professionnels. En Angleterre, les mecs ont intégré ça depuis près de 20 ans. Ils ont eu un petit temps d’avance sur nous à un moment. Maintenant, le professionnalisme est le même mais les façons de travailler divergent en France, en Angleterre, en Afrique du Sud ou en Nouvelle-Zélande. Nous avons par exemple rendez-vous seulement deux heures avant nos matchs à domicile et la musique est à fond dans les vestiaires. Ensuite, nous avons un entraînement individuel avant de travailler trois ou quatre combinaisons tous ensemble. Cela n’empêche pas d’avoir des résultats.

« Tout le monde aura sa chance »

Avez-vous trouvé ce que vous étiez venu chercher en quittant Perpignan pour signer à Sale ?
Oui, exactement. Je voulais partir en Australie il y a un petit moment mais j’ai joué ensuite en équipe de France. C’était le moment de partir et de jouer en Angleterre. C’était un bon choix notamment. Je suis quelqu’un de curieux et je voulais découvrir quelque chose d’autre. C’est pour ça que j’ai fait pas mal de clubs en France. Je voulais aussi progresser. Tous les joueurs avec qui j’en avais discuté, notamment Sébastien Bruno et Sébastien Chabal, m’avaient dit qu’ils avaient vraiment progressé et qu’on leur foutait a paix. Cela se vérifie aujourd’hui. Nous avons un grand centre d’entraînement à Sale et il n’y jamais de lourds sur le terrain qui disent « ça va chier »… Nous sommes peinards.

Justement, sentez-vous que vous avez progressé ces derniers mois ?
Quand on joue dans une grande équipe, on est obligé de se mettre au niveau des autres. La saison dernière a été un peu compliquée car je suis arrivé pour les derniers matchs. Il m’a fallu un petit temps d’adaptation puis j’ai connu quelques pépins physiques juste après l’intersaison. Mais à partir du moment où l’on mouille le maillot, il n’y a pas de problème. On est alors respecté par ses collègues. Jour après jour, cela fait grandir. Je sens que je progresse à chaque match. On s’entraîne très dur à l’entraînement pour exploser le week-end.

Avez-vous toujours l’équipe de France dans un coin de votre tête ?
Bien sûr. Si je suis parti en Angleterre, c’est aussi pour jouer dans un club de haut niveau. Sale a des ambitions nationales et européennes. Si je veux jouer au plus haut niveau, c’est aussi pour évoluer en équipe de France. Sinon, j’aurais baissé les bras. Tout est remis à zéro avec le nouveau staff, mais cela aurait été de toute façon la même chose si l’entraîneur (Ndlr : Bernard Laporte) était resté. On part sur de nouvelles bases et de nouveaux objectifs. Tout le monde aura plus ou moins sa chance dans les quatre ans à venir.

Philippe Saint-André, l'entraîneur de Sale, est particulièrement remonté après la défaite de son équipe dimanche face aux London Irish (20-12).

Philippe Saint-André ne mâche pas ses mots. L'entraîneur français de Sale est en colère après la défaite de son équipe dimanche face aux London Irish (20-12). « Nous avons été affreux, c'est aussi simple que ça, a-t-il commenté. C'était notre pire performance de la saison et on ne doit absolument pas la répéter. (…) Certains de mes joueurs semblent avoir perdu de leur humilité. Quand les joueurs pensent qu'ils sont meilleurs que ce qu'ils sont vraiment, ils sont finis. »

(lesiterugby.com)