Allez, juste un dernier pour la route !
La fête à JackyDans un pur stade enluminé du puritanisme le plus rigoureux, le
Racing-Metro vient de sceller un pacte avec l'histoire pure du rugby français,
écartant d'une chiquenaude virile mais puritaine, le mastodonte cathare. Pour
Jacky Lorenzetti, la victoire est totale mais pure.Un pur stade en pure folie : succès pour le RM !C'est avec une certaine fébrilité que le Racing-Metro
affrontait le Stade Toulousain dans l'enceinte de Saint-Denis : pari économique
d'abord mais aussi sportif et médiatique. Force est de constater que le triple
pari a été remporté brillamment.
Jeu sans zizi : jeu de toulousainsSur le plan pur de l'affluence, la presse parisienne, pourtant
marquée par l'objectivité puritaine qu'on lui connait, est unanime pour saluer
le succès de cet évènement que le bon président a voulu d'abord purement
sportif. Si l'Equipe avance le chiffre de 77 000 spectateurs, Le Midi Olympique
s'étonne de cette estimation basse : le sémillant puritain Arnaud Beurdeley qui
aurait compté les invités annonce le chiffre de 87 000 spectateurs, ce qui
constituerait un record. Mieux, Le Parisien, pourtant peu suspect de
complaisance, reprend les chiffres de la police qui parlerait de 90 000
personnes, il est vrai en comptabilisant la foule immense qui n'a pu pénétrer
dans le stade faute de place.
Jacky Lorenzetti a encadré le match de quelques animations mais dans le respect du pur bon goût Jacky Lorenzetti a ainsi fait la preuve qu'un pur évènement
sportif pouvait attirer au Stade de France une foule de connaisseurs, sans se
laisser aller à la vulgarité pornographique et autres appâts racoleurs. Certes
les mauvaises langues, vendues à la cause de "l'ennemi de l'intérieur",
souligneront que le match a été encadré de quelques animations. Pire, elles
iront jusqu'à salir le panache immaculé du président du Racing en remarquant
que l'arrière du club francilien était nue tête, que le short des racingmen
était coupé au-dessus du genou et que pendant le tour d'honneur, certains joueurs
ont arboré leur virile poitrine, se délestant lascivement de leur tunique ...
Mais non ! Jacky saura bien renvoyer ces langues perfides à leurs turpitudes
putassières. Le presse confirme bien qu'aucun zizi n'est apparu sur le pré. On
peut d'ailleurs souligner que le Stade Toulousain a lui même contribué à ce puritanisme
salvateur : nul ne peut se vanter d'avoir vu aujourd'hui la moindre parcelle des attributs
des joueurs de la cité du Capitole qui ont mis un point d'honneur à laisser
leurs parties viriles aux vestiaires.
Racing-Metro, Boulot, DodoCar le pur succès du Racing a aussi été sportif dans ce match
présenté comme une avant-première de la prochaine finale. Ce cinglant 43-21 a
marqué au coeur les champions d'Europe condamnés dans ce match à la portion
congrue dès les premières minutes. La presse, à nouveau, ne s'y trompe pas :
"
Un pur succès français !" salue Valeurs actuelles ;
"
La Racing en patron : encore un succès pour le président !" remarque Le Figaro ;
"
Le Racing atomise Toulouse" insiste Rugbyrama ; "
Le Racing punit
Toulouse" souligne l'Equipe, alors que le SDF résonne encore des cris orgasmisques
du couple Castagneide-Bayle, les purs commentateurs paluchards de Canal+.
Le Parisien garde sa mesure légendaire : "
Le Racing sodomise le ST".
Autant d'analyses expertes qui viennent déposer leurs
gerbes devant ce succès titanesque qui a sans doute marqué le basculement du
rugby français dans une nouvelle ère de puritanisme décomplexé.
Après ce succès le pur stratège Pierre Berbizier a retrouvé le sourireLes gogos d'un rugby rebelle, flamboyant et grossier
pourront toujours souligner l'absence d'un projet de jeu audacieux et d'un succès
construit surtout autour de la botte d'un Wiesnewski des beaux jours mais le
sang pur Berbizier laisse ces appréciations moldues à la plèbe ignorante qui confond
rugby et spectacle. Sur ce plan là aussi, Jacky Lorenzetti a tenu parole : du pur
rugby, pas de rugby pur ! Du pur rugby, pas de spectacle !
Foire du Trône
Du côté des "jaloux du dedans" adeptes du complot
maxonnique, on soulignera que ce + 22 au tableau d'affichage reste au final derrière
le + 28 réussi par le Stade Français contre ces mêmes toulousains en Janvier
dernier. Mais les vrais amateurs du pur rugby ne se laisseront pas abuser par le crime
de lèse-majesté qui consiste à comparer un obscur match de Top 14 à la pure finale
du prestigieux Trophée Coubertin qui sur fond de Dove et autres Natixis a rappelé
où était le bon goût.
Méfiez-vous des contrefaçons !Avec ce succès sportif qui est aussi un pur succès de l'élégance
banlieusarde sur la racaille du centre, le Racing-Metro prend date dans ce
Top14 que l'on voit mal lui échapper. Cette victoire marque aussi le croisement
des destins entre le club du bon président Lorenzetti et celui de l'impur Max Guazzizini,
qui ne devrait plus échapper longtemps à la relégation pour forfaitures
financières. Dans les milieux des experts puritains autorisés en tout cas, la messe est
dite !
Margarin de ColzaLe Parisible du 26/03/11