- Mave a écrit:
- La créatine est autorisé en France comme dans tous les pays européens.
( malgré le peu d'éfficacité directe du produit)
Mave
Exact.
Mais la FFR s'est positionnée contre son utilisation pour toute personne susceptible de jouer en edf.
.pdf Après, ce qui se passe vraiment ...
Je crois que la créatine est globalment peu efficace mais masque la prise d'autres produits. D'où la suspicion qui l'entoure ...
Mais je ne suis pas hyper informé.
moi, je me dopais au cassoulet !
voir ici :
http://sti-bio.scola.ac-paris.fr/actualite/actu.html#creatine http://arthur73.chez-alice.fr/creatine4.html "Au lendemain de la défaite du XV tricolore face à son homologue anglais (en 2000) , le rugby français a relancé le débat avec fracas, certains ayant cru devoir imputer la « fraîcheur » de l'adversaire à l'utilisation de créatine. Bernard Lapasset a vite coupé court en rappelant que la Fédération française de rugby (FFR), qu'il préside, interdit l'utilisation de ce produit."
http://www.ladepeche.fr/article/2000/02/22/84110-Apres-France-Angleterre.html Après France-AngleterreLa créatine, cette substance...OAS_AD("Position1");
La victoire des Anglais devant la France a fait rebondir la polémique autour de cette substance interdite en France, mais en vente libre dans les pays anglosaxons.
Au lendemain de FranceAngleterre, le problème de l'utilisation de la créatine a resurgi. Pourtant la commercialisation et la consommation de cette substance sont interdites en France contrairement à la GrandeBretagne et à la plupart des autres pays, notamment anglosaxons.
En fait, depuis plusieurs saisons, la polémique réapparaît au gré des contre-performances du XV de France. Présentée sous forme de poudre, de cachets ou d'ampoules, la créatine est une substance composée d'acides aminés sensés accroître la masse musculaire et serait à la base des performances des adversaires, qu'ils soient britanniques ou de l'hémisphère Sud.
Elle ne fait pas gagner de matchesBernard Laporte a relancé le débat avant hier. «Attention, ce n'est pas la créatine qui fait gagner les matches, prévient l'entraîneur du XV de France. Si cela est dangereux, je préfère que l'on joue avec moins d'intensité, que l'on prenne des ''danses'' comme samedi et que l'on puisse se dire bonjour dans cinquante ans. Si on me démontre que ce n'est pas un produit dopant, que ce n'est pas dangereux pour l'organisme des ''mecs'', je dis pourquoi pas».
Cependant son efficacité est contestée. «Je suis formel», affirmait, avant la Coupe du Monde le docteur du CREPS de Toulouse, Marc Bichon, «aucune étude scintifique sérieuse, je dis bien aucune, n'a permis de mettre en évidence l'efficacité de la créatine dans la prise de masse musculaire.» Par contre la créatine peut «bonifier» certains autres produits interdits ceux-là (anabolisants) ou servir à masquer ces produits. Ce qui est beaucoup plus grave.
Quoiqu'il en soit la requête de Bernard Laporte, relayée par certains joueurs, utilisateurs de créatine dans le passé et qui ont cessé d'employer la substance à la demande de la FFR en 1998, se heurte à la loi et à la position fédérale.
Pas de statut légal«La créatine n'a pas de statut légal en France», rappelle un pharmacien, membre du bureau de la protection des sportifs et du public au ministère de la Jeunesse et des Sports. Selon lui, la créatine figure sur une liste de produits interdits depuis août 1912 et jamais personne n'a demandé la levée de l'interdiction.
La position de la Fédération est également claire. «Je refuse que les joueurs soient des cobayes, nous ne sommes pas des apprentis sorciers, insiste Bernard Lapasset, président de la FFR. Tant que le débat scientifique n'aura pas été tranché pour que le gouvernement donne son accord, je garderai ma position».
Problème ! Interdite en France, cette substance est tolérée par le CIO. Cette différence d'approche s'explique par l'incertitude concernant les éventuels effets secondaires liés à l'ingestion du produit. «En cas de consommation par voie orale, il n'y a aucune preuve que cela puisse déclencher des maladies ou provoquer des insuffisances rénales, assure-t-on au ministère. En revanche, en cas d'injection, un ou deux cas prouvent que cela peut s'avérer dangereux. Surtout, nous ne connaissons pas la composition exacte des compléments alimentaires à base de créatine.
L'un des dangers, c'est que la créatine est essentiellement d'origine bovine, et qu'il y a un risque de transmission du prion qui entraîne l'encéphalopathie spongiforme bovine. Il n'y a jamais eu d'étude précise».